Présentation
La Ferté Saint-Aubin est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire.
C’est la commune qui occupe la plus grande superficie de terrain du Loiret. La Ferté Saint-Aubin a été formée par la réunion de deux villages, la Ferté plus au nord, et Saint-Aubin plus au sud.
- Région : Centre
- Département : Loiret (45)
- Population : 7 564 habitants (recensement INSEE) ; Retrouvez les résultats détaillés du Recensement de la Population (RP), millésime 2019, en cliquant ici.
- Superficie : 86,12 km²
- Densité : 82 hab. /km²
Approche historique
Un nom soumis aux variations de l’Histoire. LA FERTÉ est une forme populaire du mot fermeté (du latin « firmitas ») qui, dans un nom de ville, signifiait aussi forteresse. On peut donc supposer qu’il y avait ici, autrefois, un petit fort, peut-être pour contrôler le passage du Cosson.
Nommée, au 11ème siècle, LA FERTÉ-NABERT, puis, au 16ème siècle, LA FERTÉ-SENECTAIRE quand la famille de ce nom commença la construction du château (poursuivie jusqu’au 17ème siècle), notre ville devint LA FERTÉ-LOWENDAL au 18ème siècle, du nom du maréchal de LOWENDAL, son nouveau propriétaire.
Par la suite, elle fut appelée LA FERTÉ-COSSON, sous la Révolution, et, enfin, LA FERTÉ SAINT-AUBIN du fait de la juxtaposition de ses deux anciennes paroisses (St-Michel au nord et St-Aubin au sud).

Le château
Depuis 1987, le nouveau propriétaire en a entrepris la restauration et la mise en valeur. Il est ouvert au public : 15 pièces meublées à découvrir, écuries, sellerie, grand parc et nombreuses animations saisonnières (Pâques, Noël…)…
Tél : 02 38 76 52 72


Vieux quartier Saint-Michel
À LA FERTÉ SAINT-AUBIN, la briqueterie-tuilerie Berthier connut une activité importante qui ne s’éteignit qu’en 1965.


La tour Saint-Aubin


La Halle aux Grains


« Chapelle » Notre-Dame Des Trays


Mémorial de BelleFontaine
Chaque année, une commémoration officielle a lieu au mois de juin, en souvenir du massacre de 29 jeunes hommes (18-20 ans), à la ferme de BY. Ils étaient, pour la plupart, étudiants à Paris, notamment à l’École des Sciences Politiques, et rejoignaient en Sologne les maquis auxquels ils étaient affectés. Parmi eux, deux Fertésiens : Gabriel BEAUMARIÉ et Maurice MILLET.
Dans la ferme du BY (domaine privé), on peut visiter les lieux du drame.
